lundi 24 mars 2014

Bequia.

Il faut dire "bécoué" pour cette île des Grenadines la plus au nord.
Départ le dimanche 23 février au matin. Nous n'avons que 22 miles à parcourir mais les conditions de mer et le vent fort font que la navigation est pénible. Paul et Adèle ont le mal de mer.
La côte sud de Béquia est en vue.

Un cargo échoué. Cyclone ou abus de ti'punch?
Nous arrivons en début d'après-midi à port Elizabeth et il y a beaucoup de monde au mouillage. Un boy-boat nous propose une bouée mais nous déclinons son offre. Nous préférons nous faufiler entre les catas et jeter l'ancre dans 2 m d'eau sur fond de sable, à quelques encablures de la petite plage qui finit de border les restos.
Bequia est très différente de Canouan. De nombreux voiliers et catas de loc. s'arrêtent à Port Elizabeth pour faire leur clearance d'entrée (puis de sortie au retour) avant de filer sur les Tobago, évitant ainsi Saint-Vincent qui a une mauvaise réputation auprès des navigateurs. Ça fait pas mal de monde qui attend pour faire les formalités dans les bureaux!
Le bâtiment pour les clearances et la poste.
Port Elizabeth est beaucoup plus touristique que Canouan et a de nombreuses petites boutiques et restos tenus par des américains ou des européens. Des petits étales proposent des produits artisanaux dont des objets sculptés dans l'os de baleine. Et oui, les pêcheurs de Béquia ont l'autorisation de chasser les baleines qui passent près de leurs côtes. Cette pratique traditionnelle est un héritage des pêcheurs américains installés à Béquia au 19ème siècle. Heureusement, il existe des quotas et les baleines ne sont pas si nombreuses que ça à venir se faire trucider dans les parages de ces îles!
Port Elizabeth est un port actif et des petits cargos font des navettes entre Saint-Vincent et Béquia. Ils déboulent dans la baie à une telle vitesse que les voiliers ont intérêt de ne pas être sur leur passage!
En ville, nous trouvons de nombreux minimarkets dont une épicerie tenue par un très vieux monsieur adorable, non loin de la boulangerie qui est près de la petite banque (leurs boutiques ne sont pas toujours très visibles!)
Le passage pour aller du ponton des restos vers la ville. Très joli mais un peu étroit
Dans ce bar, les tabourets et les os de baleines rappellent la tradition baleinière de Béquia.
LA rue avec échoppes et étales d'objets artisanaux.

Une des petites échoppes de Port Elizabeth.

Une ancienne maison créole abandonnée.


L'intérieur de la petite église.
Le bateau multi-services!
Il y a également un petit shipchandler en ville.
Nous achetons des fruits au marché couvert où nous sommes assaillis par les vendeurs dans une ambiance bonne enfant. Mais je constate après coup que les prix pratiqués sont très gonflés par rapport à ce qui est demandé aux locaux et çà, ça m'énerve! Exemple de prix avec les bananes:
A droite, des bananes du marché à 5$EC; à gauche, celle de l'échoppe vue en photo à 3 $EC.
Les locaux ont le même régime de bananes que celui de gauche pour 1$EC! No comment.

Nous profitons de la petite plage et des rochers pour faire de la plongée mais les fonds ne sont pas intéressants (à part les serpents de mer que nous découvrons pour la 1ère fois).
Nous ne resterons à Béquia que 4 jours avant de remonter plein nord vers la Martinique puis la Guadeloupe.
Pas mal de monde au mouillage!

Le mouillage à Port Elizabeth.

Dernier soir dans les Grenadines...
avec un magnifique rayon vert!

3 commentaires:

Famille Le Flaguais a dit…

Franchement, je ne vous envie pas du tout...on ne troquerait pour rien au monde notre temps grisâtre, nos pluies diluviennes et nos eaux glaciales pour ça! Etait-il nécessaire de faire tant de miles alors que le paradis est à côté de chez vous?? enfin presque...
Profitez-en bien, mettez vous en plein les mirettes et la boîte à souvenirs! Bravo d'avoir eu le courage de tenter cette fabuleuse aventure! On vous embrasse très fort,
Tata Nicou

Anonyme a dit…

Encore de beaux récits Malou, lance toi dans l'écriture d'un bouquin à ton retour.
Toujours un régal de vous lire et de suivre vos pérégrinations insulaires...
Ici il ne fait pas gris, c'est Paris quand même ...
I am joking
Clairette

Anonyme a dit…

Encore de beaux récits Malou, lance toi dans l'écriture d'un bouquin à ton retour.
Toujours un régal de vous lire et de suivre vos pérégrinations insulaires...
Ici il ne fait pas gris, c'est Paris quand même ...
I am joking
Clairette